Type d'événement, date(s) et adresse(s)Séance spéciale de séminaire

7ème séance de l'Atelier des doctorant.e.s CRAL-EHESS/ARP/Fonds Ricœur : Historiciser le soi et la communauté

Creative Commons

À L’ÉCOLE DE LA PHÉNOMÉNOLOGIE, UNE FOIS DE PLUS - MÉHODE, ALTERITÉ, HISTOIRE - Atelier des doctorant.e.s du CRAL-EHESS/ARP/Fonds Ricœur 2022-2023

L’atelier est organisé par

  • Alessandro Colleoni (doctorant, CRAL/EHESS - Fondazione San Carlo)
  • Eleonora Degli Esposti (doctorante, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) 
  • Giulia Salzano (doctorante, Università degli Studi di Perugia).

Vendredi 28 OCTOBRE 2022 - Vendredi 25 NOVEMBRE 2022  - Vendredi 9 DÉCEMBRE 2022  - Vendredi 27 JANVIER 2023 - Vendredi 24 FÉVRIER 2023- Vendredi 24 MARS 2023- Vendredi 14 AVRIL 2023.

17H - 19H - Via Zoom - Contact

Pour connaître le lien de connexion, nous vous prions de nous contacter à l'adresse suivante : atelierhermeneutique@gmail.com

PROGRAMME

Atelier des doctorants CRAL-EHESS/ARP/Fonds Ricœur 2022-2023
« A l'école de la phénoménologie, une fois de plus : Méthode, altérité, histoire »

https://enseignements.ehess.fr/2022-2023/ue/65

Septième séance – Vendredi 14 avril 2023, 17h00-19h00

Historiciser le soi et la communauté

La septième séance de l’Atelier des doctorants du Fonds Ricœur aura lieu en ligne et sera animée par Alessandro Colleoni, Eleonora degli Esposti et Giulia Salzano.

 Pour vous connecter, il suffit d’ouvrir le lien suivant : https://zoom.us/j/91045238324?pwd=RFBORENnd3VySWhmc2hncy9lMGxUdz09

ID de réunion : 910 4523 8324

Code secret : 410272

 

Au même lien vendredi 21 avril il y aura la seizième séance du groupe de lecture de ARP concernant A l'école de la phénoménologie. Si vous êtes intéressé.e.s nous vous prions de nous contacter.

  Programme de la séance

17h00 - 17h15 : Introduction (Giulia Salzano)

17h15 - 17h45 : Première intervention

Intervenant : Michael Regier (Université de Sheffield )

Titre : «   The ‘I’ in History: The Dialectical Structure of History, both Personal and Collective   »

Résumé : 

Paul Ricoeur’s interaction with the philosophy of history extends throughout his corpus, central to his early series of essays History and Truth as well as a primary focus of one of his latest, Memory, History, Forgetting. This latter work deals closely with collective memory and advocates a pluralistic approach to understanding history, an approach that recognizes the limitations of interpretations that legitimize singular perspectives on history. This is no doubt a result of his work on ideology and utopia, which he relates to both literary and historical writings as well as the development of his phenomenological hermeneutic. It is within the context of the individual in history that his insights into the limits of historical perspectives that reconfigure history along a particular trajectory is most valuable—that the individual both contributes as an agent to history and is affected by what has preceded them has significant ramifications for understanding subjective apprehension of history, as well as providing space within which to understand a plurality of historical viewpoints.. By drawing a stronger parallel between broad historical narratives and the more intimate narratives of personal identity, we can discover a means of repudiating the myopic lens of historical teleology and broaden the horizons for pluralistic reinterpretations of our shared history.

17h45 - 18h00 : Pause

18h00 - 18h30: Deuxième intervention

Intervenant Guilhem Mevel ( Sciences Po )

Titre : « De la phénoménologie à la politique : Merleau-Ponty face à l ’existentialisme sartrien ou le rapport entre subjectivité et histoire »

Résumé : 

Comment passer de la distance qu’impose la réduction phénoménologique à l’immédiateté historique et partiale du politique ? On pourrait supposer d’emblée que la phénoménologie coupe avec la prise de position politique du moment même où elle coupe avec le rationalisme historique, l’arbitrage objectif du sens de l’Être dans l’histoire. Pourtant, en rompant avec l’idéalisme d’Husserl, la phénoménologie de Merleau-Ponty se déploie à partir de la perception d’un milieu historique. Elle peut alors avoir une extension pratique et politique. Puisque la réduction n’est jamais totale, puisque le Moi ne peut absolument sortir du temps dans la mesure même où son expérience est expérience de sa situation historique, alors l’intervention politique devient possible, bien que toujours fragile. Là où l’existentialisme sartrien en vient à une affirmation la plus totale du pour-soi en ignorant le milieu historique, en imposant l’action pure du Parti des prolétaires aux ouvriers, Merleau-Ponty rappelle l’exigence de la distanciation historique. La phénoménologie comme méthode nous invite alors à interroger les paradoxes du politique face à l’histoire, de la décision incertaine de l’acte face à la vérité posée de ses conséquences.

18h30-19h00: Discussion

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Sixième séance – Vendredi 24 mars 2023, 17h00-19h00

L'histoire, entre empirique et transcendantal

La sixième séance de l’Atelier des doctorants du Fonds Ricœur aura lieu en ligne et sera animée par Alessandro Colleoni, Eleonora degli Esposti et Giulia Salzano.

Pour connaître le lien de connexion, veuillez nous contacter à l'adresse
atelierhermeneutique@gmail.com

Au même lienvendredi 17 mars il y aura la quinzième séance du groupe de lecture de ARP concernant A l'école de la phénoménologie. Si vous êtes intéressé.e.s nous vous prions de nous contacter.

  Programme de la séance

17h00 - 17h15 : Introduction (Giulia Salzano)

17h15 - 17h45 : Première intervention

  • Intervenant César Gómez Algarra (Université Laval, Québec - Université de Valence -  « Quelle histoire pour l’histoire de l’être ? »

Résumé 

Le projet d’une histoire de l’être, que Martin Heidegger commence à élaborer à partir des années 1930, a été soumis à plusieurs critiques. Le philosophe fribourgeois aurait rassemblé l’histoire de la métaphysique sous un même drapeau, suivant un seul fil directeur (la question de l’être), en réduisant la légitimité de toute interrogation historique. Des grandes figures influencées par la phénoménologie heideggérienne, telles que Derrida, Ricoeur ou Blumenberg, semblent partager cet avis. La parution à titre posthume des traités de l’Ereignis et des Cahiers noirs nous permettent de nuancer cette interprétation. Il se pourrait que l’histoire de l’être ne soit pas tout à fait ce projet totalisant et autoritaire qui juge l’ensemble de l’histoire occidentale comme un déclin. À partir de plusieurs remarques et de notes éparses, nous essaierons d’élucider quel type d’histoire représente l’histoire de l’être, et si elle contient des ressources fécondes pour une reprise phénoménologique. À ce sujet, quelques commentaires soulignent que l’histoire de l’être serait la poursuite de la destruction phénoménologique que les premières pages d’Être et temps annonçaient. En outre, l’histoire de l’être serait aussi susceptible de devenir un questionnement sur l’objet de l’histoire scientifique. Nous voulons défendre ainsi que, malgré ses limites, il est possible de lire Heidegger contre Heidegger dans le but de mettre en avant son œuvre tardive comme un projet ouvert et multiple d’histoire de la philosophie.

17h45 - 18h00 : Pause

18h00 - 18h30: Deuxième intervention

  • Intervenant : Bartosz Piotr Bednarczyk (Sorbonne Université - Université Jagellonne, Pologne) « L’équivoque du concept husserlien de « personne » à la lumière de l’ontologie des régions »

Résumé 

Dans le deuxième volume de ses Idées, Edmund Husserl examine la division de l’être en régions et la spécificité de leur constitution. Cette entreprise s’avère paradoxale. D’une part, il s’agit toujours des régions du monde réal et factuel ; d’autre part, en analysant la région du Geist, Husserl arrive à la description de l’individu spirituel, « personne », dans son statut transcendantal. C’est pourquoi Ricœur, dans son commentaire aux Idées II, souligne la difficulté de situer « l’esprit » dans le projet phénoménologique. Face à cette difficulté, nous voulons défendre ici la thèse suivante : conformément aux deux manières de comprendre le sujet, c’est-à-dire comme empirique et comme transcendantale, il y a deux possibilités correspondantes de concevoir la personne. Et, puisque la personne est toujours enracinée dans l’histoire de son monde, il faut distinguer deux approches de l’historicité. L’objectif de la présentation proposée est de tirer les conséquences fondamentales de cette dualité, en accordant une attention particulière au problème ontologique du rapport entre le Geist (en tant qu’une des régions du monde réal) et l’archi-région de la conscience transcendantale dans laquelle toute la réalité est censée être constituée.

18h30-19h00: Discussion

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Atelier des doctorants CRAL-EHESS/ARP/Fonds Ricœur 2022-2023
« A l'école de la phénoménologie, une fois de plus : Méthode, altérité, histoire »

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Cinquième séance – Vendredi 24 février 2023, 17h00-19h00

Penser la crise

La cinquième séance de l’Atelier des doctorants du Fonds Ricœur aura lieu en ligne et sera animée par Alessandro Colleoni, Eleonora degli Esposti et Giulia Salzano. En pièce jointe vous trouverez le programme des séances. Les informations concernant la journée d'étude finale seront diffusées plus tard.
 

Pour connaître le lien de connexion, nous vous prions de nous contacter à l'adresse suivante : atelierhermeneutique@gmail.com

Nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre microphone dès que vous serez connecté, sauf si vous souhaitez intervenir. Les séances ne seront pas enregistrées.

Au même lien, vendredi 17 février il y aura la quinzième séance du groupe de lecture de ARP concernant A l'école de la phénoménologie. Si vous êtes intéressé.e.s vous êtes également les bienvenu.e.s.

  Programme de la séance

 17h00 - 17h15 : Introduction (Giulia Salzano)

17h15 - 17h45 : Première intervention

Intervenant : Kaan Bican (Université Jean-Jaurès,Toulouse)

Titre : «  L’historicité comme donné en vue de Lebenswelt dans La Crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale de Husserl »

Résumé : 

Comment la phénoménologie, avec les derniers développements que lui donna Husserl dans La Crise des sciences européennes, science rigoureuse et préscientifique, s’occuperait principalement de l’histoire qui ne peut se former que par l’intermédiaire des sciences d’esprit, dont la crise est le sujet de ce même œuvre, et selon lequel deviendrait aussi celle d’une condition spécifique historique qui veut s’assumer comme celle de la civilisation, voire de toute l’humanité en général? Essayer de fonder ce questionnement sur les conditions historiques des années trente définirait de trouver sa légitimité non pas dans l’épochè husserlienne, mais ce qu’il aurait développé dans cette recherche comme la vie quotidienne du sujet pensant. Il s’agit donc de discuter du rapport dans la phénoménologie entre l’historicité que prône cette dernière étape de la fondation de la phénoménologie avec le Lebenswelt et d’essayer de trouver la légitimité de la genèse de la pensée de la crise dans la phénoménologie-même.

17h45 - 18h00 : Pause

18h00 - 18h30: Deuxième intervention

Intervenant : Yannik Essengue (Université Marien Ngouabi, Brazzaville / Université Jean-Jaurès,Toulouse)

Titre : « Krisis chez Edmund Husserl et crise chez Fabien Eboussi : Herméneutique africaine comme phénoménologie discursive »

Résumé : 

La tradition phénoménologique africaine tourne autour de Paulin Joachim Hountondji qui dans sa trajectoire de vie et heuristique rencontre Husserl en divers lieux. Il faut également signaler les travaux d’Issiaka-Prosper Laleye, de Basile Juléat Fouda, de Kwame Nkrumah ou encore de Philippe Assalé qui font figure de proue en la matière. La relecture toutefois de l’expérience africaine de vécu existentiel, passe par une mémoire douloureuse, marquée au plan historique par l'esclavage, la colonisation et l'apartheid, qui servent «de centre unifiant au désir du Nègre de se-savoir-soi-même (le moment de la souveraineté) et de se-tenir-de-soi-même dans le monde (le mouvement d'autonomie)» (A. Mbembe, Critique de la raison nègre, Paris, La Découverte, 2013, 120). La crise comprise au niveau humain en contexte africain, traduit avec Fabien Eboussi, la condition existentielle du Muntu, cet homme africain qui, de crises en crises est appelé à questionner ses certitudes et ses acquis. Cette contribution voudrait faire une confrontation de la Krisis d’Edmund Husserl et la notion de crise chez Fabien Eboussi, particulièrement la troisième partie de La crise du Muntu, portant sur «Les digressions de la crise».

18h30-19h00: Discussion

Atelier des doctorants CRAL-EHESS/ARP/Fonds Ricœur 2022-2023
« A l'école de la phénoménologie, une fois de plus : Méthode, altérité, histoire »

https://enseignements.ehess.fr/2022-2023/ue/65

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Atelier des doctorants CRAL-EHESS/ARP/Fonds Ricœur 2022-2023
« A l'école de la phénoménologie, une fois de plus : Méthode, altérité, histoire »

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Quatrième séance – Vendredi 27 2023, 17h00-19h00

Au carrefour de l'histoire et de l'altérité

Nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre microphone dès que vous serez connecté, sauf si vous souhaitez intervenir. Les séances ne seront pas enregistrées.

Au même lienvendredi 3 février il y aura la séance du groupe de lecture de ARP concernant A l'école de la phénoménologie. Si vous êtes intéressé.e.s vous êtes également les bienvenu.e.s.

 

  Programme de la séance

17h00 - 17h15 : Introduction (Eleonora Degli Esposti)

17h15 - 17h45 : Première intervention

Intervenant : Ayoub Aidra (Université Mohamed, Rabat)

Titre : « L'orientation mise en récit entre historicité et alterité »

Résumé : 

Le jeune qui raconte les processus de son orientation à travers le récit de son histoire de vie engage un travail de mise en sens de son expérience. Il revient sur les événements et les tournants significatifs de son existence pour les décrire, les reconfigurer, les interpréter autour d’une mise en intrigue signifiante, qui articule les souvenirs passés, aux expériences présentes et aux aspirations futures. Ce travail d’historicité est porteur de valeur émancipatrice. Il s’intègre dans une théorie phénoménologique du monde social, qui porte attention au sens de l’expérience vécue et forge les processus intentionnels qui éclairent de façon singulière l’effet de l’activité narrative sur la reconstruction identitaire du sujet. Notre pratique des récits de vie implique des enjeux épistémiques et éthiques interdisciplinaires dont il s’agit d’éclaircir dans cette communication.

17h45 - 18h00 : Pause

18h00 - 18h30 : Deuxième intervention

Intervenant : Giulia Zuccaro (Université de Pérouse)

Titre : « In the hour of agony, a weak shake of hands. Paul Ricoeur and Emmanuel Levinas between passivity and responsibility »

 

Résumé : 

The talk will focus on the very close dialogue between Paul Ricoeur and Emmanuel Levinas with the twofold intention of understanding the extent of the French philosopher's theoretical debt to the author of Totality and Infinity and to investigate the profound divergence between these two perspectives. What is the link between passivity and responsibility, thus between the constitutive vulnerability of the subject - to introduce already a profoundly ricoeurian term - and the responsibility with which this same subject finds itself traumatically invested after the epiphany of the weakness of others - here Levinas?  Starting from this question we will analyse what ethical resources are disclosed by the category of passivity - internal passivity for the French philosopher and an-anarchic passivity for Levinas of Otherwise Than Being - thus questioning the notions of symmetry and reciprocity on which the divergence of the two philosophers is played out.

18h30 - 19h00 : Discussion

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Troisième séance – Vendredi 9 décembre 2022, 17h00-19h00

L'altérité comme chair 

 

Nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre microphone dès que vous serez connecté, sauf si vous souhaitez intervenir. Les séances ne seront pas enregistrées.

 

Au même lienvendredi 2 décembre il y aura la septième séance du groupe de lecture de ARP concernant A l'école de la phénoménologie. Si vous êtes intéressé.e.s vous êtes également les bienvenu.e.s.

 

  Programme de la séance

17h00 - 17h15 : Introduction (Eleonora Degli Esposti)

17h15 - 17h45 : Première intervention

Intervenant : Jérémi Ianni (Université Paris 8)

Titre : « Penser l'intersubjectivité à partir du thème de la chair et du corps propre »

Résumé : 

Le thème de la chair développé par Maurice Merleau-Ponty nous permet de comprendre la manière dont je peux reconnaître autrui comme une personne inimitable.  En liant la motricité à la perception, Maurice Merleau-Ponty nous invite à regarder le monde à la manière d'un peintre et non pas à la manière d'un être doué de raison qui pense le monde dans le partes extra partes. Cette invitation à devenir une sentinelle, dont les perceptions sont toujours aux aguets, qui voit le monde tout en étant vue, qui touche le monde tout en étant touchée, permet de reconnaître autrui comme une personne inimitable, par son esthétique singulière,sans l'enrober comme le ferait une certaine anthropologie ou une certaine sociologie d'œuvre de culture. Dans quelle mesure cet assignement géographique sur la carte du monde du possible, ou encore à une place précise sur le paysage duquel le possible ne jaillit plus peut-il être lié à une violence épistémologique?

17h45 - 18h15 : Deuxième intervention

Intervenant : Riccardo Valenti (Université Paris 1 Panthéon - Sorbonne - Université de Venise)

Titre : « De l' « ouverture » et du « projet » dans la pensée d'Henri Maldiney »

 

Résumé : 

L' intervention portera sur les travaux de Maldiney, qui a insisté sur une dualité latente dans la pensée phénoménologique, au moins depuis la réflexion de Heidegger, à savoir celle concernant les termes de « projet » et de « ouverture ». Pour Maldiney, avant le projet, dont l’être humain est le porteur incontesté, se trouve l'ouverture, à savoir le « lieu » esthétique primitif, naturel, anhistorique et donc non opérationnel. Cette réflexion se décline dans les textes de l'auteur à partir de la prise en compte de certains lieux, magnifiques et évocateurs. Ces lieux sont responsables de la subversion de la profondeur corporelle de l'observateur. Le spectateur ne peut dominer le paysage auquel il est exposé dans toute sa fragilité intérieure. Pour se retrouver, le sujet doit s’accorder au rythme de la montagne, éprouvant un effet de vertige. Le spectateur fait ainsi corps avec la montagne, en découvrant l'altitude. L’ébauche de cette intervention est de tester la compatibilité et la corrélation possible entre les deux termes, dans l'espoir de pouvoir trouver dans le « projet » la filiation naturelle du vrai sens de « l'ouverture ».

18h15 - 18h30 : Discussion

18h30-18h45 : Pause

18h45 - 19h15 : Troisième intervention

Intervenant : Marie Julie (Artiste indépendante)

Titre : « L'expérience de l' altérité dans les praxis artistiques à l'épreuve de la phénoménologie »

 

Résumé :

Des praxis artistiques de Wos Agence des Hypothèse et de son ambassadrice, l’artiste Claire Dehove, de Requeer et de l’un de ses fondateurices Brandon Gercara, artiste plasticien Kweer et du duo d’artistes et tatoueurs, La Troisième Main composé de Any Barbari et Lazy Vassili, nous plongerons dans une expérience des corps que ceux-ci soient sociaux, non-genrés, oeuvres d’art ou émancipés à la lueur des notions de rituel et d’altérité. Est-il possible de décrire ces expériences de l’altérité par la phénoménologie ?

19h15– 19h30 : Discussion

 

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Deuxième séance – Vendredi 25 novembre 2022, 17h00-19h00
Phénoménologie et éthique de la seconde personne

 

Nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre microphone dès que vous serez connecté, sauf si vous souhaitez intervenir. Les séances ne seront pas enregistrées.

 

Au même lienvendredi 18 novembre il y aura la sixième séance du groupe de lecture de ARP concernant A l'école de la phénoménologie. Si vous êtes intéressé.e.s vous êtes également les bienvenu.e.s.

 

  Programme de la séance

17h00 - 17h15 : Introduction (Alessandro Colleoni)

17h15 - 17h45 : Intervention

Intervenant : Ciro Adinolfi (Institut Catholique de Toulouse - Università Vita-Salute San Raffaele di Milano)

Titre : « La méthode empathique de Jean-Paul Sartre : pour une expérience de l'altérité »

Résumé :  Les descriptions phénoménologiques de l'altérité qui se trouvent dans L’Être et le Néant, qui se prolongent dans les esquisses éthiques des Cahiers pour une morale, n’épuisent pas le discours sur l’Autre dans la pensée sartrienne. Elles approchent la question d’un point de vue encore trop transcendant. En revanche, il est dans ses biographies que Sartre nous semble proposer des éléments utiles pour une vraie expérience de l'altérité, en l’abordant de façon plus immanente. Ce n’est pas un cas s’il utilise le mot empathie pour décrire sa démarche théorétique. Surtout, la systématicité avec laquelle il développe ses analyses nous pousse à les comprendre en tant que résultats d’une méthode. En outre, il est Sartre lui-même qui décrit l’empathie comme « l’attitude nécessaire » pour comprendre un homme. Notre intervention visera à montrer cette méthode qui, selon nous, redresse les descriptions phénoménologiques et éthiques à la lumière.

17h45 - 18h00 : Discussion

 

 

 

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