Type d'événement, date(s) et adresse(s)Journée(s) d'étude

Institut protestant de théologie (IPT), 83 Bd Arago, 75014 Paris

Algorithmiser la société

Algorithmiser la société

Programme 

9h : Accueil

(9h15-10h45)

  • Introduction : Azadeh Thiriez-Arjangi, Pierre-Olivier Monteil et Alberto Romele
  • Azadeh Thiriez-Arjangi (Fonds Ricœur-CRAL/EHESS) : La politique au temps du numérique

(11h-13h)

  • Fanny Lederlin (Université Paris Cité) : Dématérialisation du travail : quelles conséquences sociales, politiques et existentielles ? 
  • Pierre Cassous-Nogès (Université Paris VIII) : Calculer la vie intérieure
  • Fanny Georges (Université sorbonne Nouvelle-IRMECCEN) : Algorithmiser l’identité : l'emprise des algorithmes sur l'image de soi

(14h30-16h)

  • Alexandre Gefen (CNRS-Université sorbonne Nouvelle) : ChatGPT comme objet philosophique.
  • Pierre-Olivier Monteil (Fonds Ricœur) : Les mutations du lien social à l’heure des algorithmes.

(16h15-17h45)

  • Valérie Charolles (CNRS-EHESS) : Raison statistique et formes de vie. Autour d’un monde d’après la naturalité et de la place du décidable.
  • Mark Hunyadi (Université catholique de Louvain) : L’esprit humain, patrimoine commun de l’humanité ?

 

17h45 : AG de l’Association Alumni du Fonds Ricœur – Pot convivial

 

 

Il est un fait que les algorithmes pénètrent chaque aspect de notre société. En France, les algorithmes sont déjà utilisés pour déterminer l’accès à l’école et à l’université, pour établir l’ordre de proposition des greffons cardiaques (Henin, 2021), ou encore pour vérifier si un demandeur d’allocation chômage remplit les conditions d’attribution de l’aide. Un débat est en cours sur l’utilisation de systèmes de reconnaissance faciale et de surveillance augmentée lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Au-delà de ces utilisations institutionnelles ou gouvernementales, les algorithmes sont présents dans nos interactions quotidiennes avec les autres, avec le monde et avec nous-mêmes. Les exemples incluent nos relations amicales et amoureuses, notre consommation de produits culturels, l’espace dans lequel nous nous déplaçons, etc. Bref, nous pouvons dire que nous vivons dans une société algorithmique.

Le but de cette journée d’étude est d’examiner cette société algorithmique non pas (ou du moins pas seulement) de manière synchronique, mais plutôt de manière « diachronique ».

 

 

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